Des ateliers d'écriture pour créer du lien
Comment re créer du lien entre les habitants de la Résidence Lesdiguières, au 9, rue Jules Ferry à Grenoble, après les longs mois de confinement, qui ont éloigné les personnes, insufflé de la méfiance et de la distance entre les gens ?
Osez les mots a tenté le pari de l’atelier d’écriture, et plus largement d’expression par les mots et les images, pour rassembler les habitant.e.s.
Une exposition grâce à la confiance de l’association DIGI (Domicile Inter Générations Isérois) et du bailleur social ACTIS.
Investir l’espace commun, faire vivre la communauté autour d’un projet en parlant de l’histoire du lieu, en invitant les personnes à partager des temps d’expression en groupe, tel était l’enjeu de cette proposition.
Ensemble, nous avons exploré différentes thématiques pour laisser parler notre imagination dans un climat de confiance, de connivence, voire d’entraide.
Ces ateliers, qui se sont déroulé de mars à juillet, sur la base du volontariat, ont été le théâtre d’échanges riches, émouvants et complices, entres les participant.e.s et les jeunes en services civiques ou en hébergement solidaire qui les ont accompagné.e.s.
Les œuvres que vous pourrez voir ici sont des compositions originales où chacun.e se révèle à travers de petits textes, donnant à lire et à voir des impressions, des émotions, des réflexions du moment.
La présentation de ce travail est inscrite dans le cadre de la Semaine bleue dédiée, comme chaque année, à « la valorisation de la place des aînés dans la vie sociale ».
Extrait de la charte de la semaine bleue 2022 : « La crise sanitaire COVID 19 aura été l’occasion de braquer les projecteurs sur cette question de l’isolement social considérablement renforcé par les périodes successives de confinement au domicile ou dans les EHPAD. Mais cette crise aura été aussi l’occasion de susciter de nouvelles solidarités intergénérationnelles de proximité. Qu’il s’agisse d’aide aux courses, de petits dépannages domestiques ou de simple manifestation de courtoisie, les initiatives furent légion et semblent se prolonger.
Cette prise de conscience encore timide doit aussi se traduire concrètement dans les politiques et les actions mises en œuvre à l’échelle des territoires pour permettre aux aînés de mieux vivre leur âge avec les autres générations. »
Puisse l’exposition Les mots (maux) dansent susciter l’envie de poursuivre sur cette lancée et essaimer de belles pensées dans les murs de la résidence Lesdiguières.
Ne dit-on pas que les murs ont des oreilles ?