Clin d’oeil de juillet-août 2015
Voici venir le temps des vacances, le temps de prendre son temps, de partir explorer d’autres paysages, pour certains …
Je ne vous ennuierai donc pas avec une nouvelle règle d’orthographe mais je vous encouragerai à écrire de jolies cartes postales. Avez-vous remarqué comme elles sont, en général, porteuses de messages positifs ?
On y parle de soleil, de baignades, de couleurs, d’aventures, de bons moments.
Quel bonheur ces petits mots d’enfants qui, d’une écriture fragile et maladroite, nous parlent de leurs exploits en colo …
Eh bien savez-vous d’où vient cette charmante compagne ?
En février 1872, c’est une loi qui instaure la circulation de la carte postale administrative entre la France et l’Algérie, non pas pour en vanter les paysage, mais plutôt dans un souci pratique avec format standard et affranchissement à 10 centimes. La seule illustration que comportaient ces cartes était une frise de 4mm d’épaisseur encadrant la partie réservée à l’adresse du destinataire. Pas franchement folichon !
Jusqu’en 1875, la carte postale reste un monopole de l’administration des postes, mais les commerçants visionnaires, comme la Belle Jardinière à Paris, y impriment des publicités au dos.
En 1889, la Société de la Tour Eiffel s’empare de la bonne idée d’un dessinateur et édite 300 000 exemplaires d’une carte illustrée pour l’Exposition Universelle.
Mais la première carte postale photographique voit le jour en 1891, inventée par un marseillais.
Elle connaît son heure de gloire dès 1914 avec 800 millions d’exemplaires circulant pour les tristes raisons que l’on sait.
Elle a su, dès lors, traverser les âges et s’adapter aux différentes modes si bien qu’elle suscite de grandes passions chez les collectionneurs. Contrairement aux lettres sous enveloppes, elle n’a pas perdu sa place et reste un vrai vecteur de contact.
Alors, à vos plumes, en quelques mots, sachez résumer vos meilleurs moments qui passeront ainsi à l’éternité !
Bon été !